Il y a quelques temps, Mike partageait ses réflexions sur les relations humaines, et en particulier, ce qui pousse l’homme à imposer son point de vue aux autres. Il a développé son propos dans trois premières parties (1ère partie, 2ème partie, 3ème partie), par analogie avec le principe des actions réciproques de Newton (3ème loi du mouvement de Newton). Il nous livre désormais ses conclusions :
Quelle est la solution vis-à-vis de ce comportement humain qui serait de toujours chercher à convaincre l’autre, à en imposer ou plus simplement à faire l’erreur de vouloir le convaincre même dans le cadre d’une action de bienfaisance de notre part ?
Si on reprend notre extrait du livre ‘Dieu voyage toujours incognito’ de Laurent Gounelle (développé dans le 1er article) : « Pousser, c’est partir de notre position et vouloir l’imposer à l’autre. Tirer, c’est partir de la position de l’autre, et petit à petit l’amener à soi… on entre dans l’univers de l’autre pour lui permettre d’en changer. »
A la lumière de cette loi de la dynamique, on voit qu’attirer l’autre vers soi serait plutôt la solution la plus juste. Il faudrait donc dans un premier temps comprendre l’univers de l’autre pour l’en sortir de manière intelligente. En pratique, à quoi cela peut-il bien correspondre en matière de relations humaines ?
Les exemples pratiques sont multiples et je m’aiderais comme exemple de la loi universelle la plus connue et qui semble entrer en résonance avec celle de la dynamique ; celle de la règle d’or qui serait de se mettre à la place de l’autre, d’essayer de comprendre la psychologie, le point de vue de l’autre, puis dans cet élan d’altruisme, de l’aider à s’en sortir.
A quoi sert un tel comportement ? Nous avons vu que les lois physiques nous imposent un tel comportement pour ne pas être l’objet de cette force contraire qui émane automatiquement de l’autre. De plus, en comprenant cette loi et en nous imposant de ne plus avoir de tels comportements, on ne peut que se sentir mieux au final puisque nous réglons progressivement l’origine d’un de nos points faibles caractériels : nous traitons le mal par la racine en quelque sorte. Et lorsque l’on comprend que l’on est nous même à l’origine des forces contraires qui nous étouffent et que nous dégageons nous même lorsque l’on est dans la même situation, l’autre ne sera plus vu comme source de nuisance. A force, nous quittons peu à peu notre monde égocentrique pour nous mettre à la place de l’autre, nous augmentons de cette manière notre champ de pensée et par là la connaissance de notre soi.
Ces lois nous permettent probablement donc de comprendre les lois spirituelles analogues puisque nous développons l’altruisme en nous en attirant le cœur des autres.
En conclusion, une loi physique nous enseigne par analogie qu’il ne sert à rien de vouloir convaincre quelqu’un en imposant son idée et que si l’on veut aider quelqu’un, il est préférable et même indispensable (c’est la loi physique concrète qui l’impose et non plus une quelconque croyance) de se mettre à la place de l’autre.
Ces propos sont d’un intérêt majeur pour le développement personnel puisqu’ils permettent de déceler les signes qui nous reviennent quand on est au contact des autres (les autres sont le miroir de nos actes) et de développer correctement l’altruisme en soi.
Après cela, tout le problème reposera encore sur la volonté de mettre en pratique pour soi cette éthique appliquée et éclairée par la découverte de telles lois physiques applicables aux relations humaines et permettant un véritable accomplissement de l’humanité qui est en chacun de nous. C’est un autre sujet que nous aborderons une prochaine fois.
Les trois premiers articles :
